Le mécanisme de la mémoire : rien de plus intrigant. Elle donne d’ailleurs lieu à de multiples idées reçues. Avoir une « mémoire de poisson rouge » ou au contraire « une mémoire d’éléphant », avoir « la mémoire qui flanche »… Autant d’expressions qui ont la vie dure.
On n’utilise que 10% de la capacité de notre cerveau
Ça serait faux. En effet, les scientifiques tendent à dire que l’on utiliserait 100% de nos neurones, mais pas tous en même temps, ce qui amène souvent la confusion. Selon les gestes que nous pratiquons, différentes zones du cerveau se mettent en activité.
Il n’y a qu’un seul cerveau
C’est faux. Notre ventre contient en effet deux cents millions de neurones qui veillent à notre digestion et échangent des informations avec notre “tête”. Il s’appelle le « cerveau entérique ».
Perdre la mémoire est inévitable
Vrai et faux. Peu importe l’âge, il n’est pas « normal » de perdre la mémoire. Toutefois, des petits problèmes d’accès à nos souvenirs sont normaux. Mais il est important de les différencier des vraies pathologies de la mémoire.
Dormir permet de mieux mémoriser
Vrai. En effet, durant la nuit, les neurones classent et trient les informations récupérées durant la journée. C’est donc une période indispensable pour notre cerveau. Pour mieux retenir, dormez ! Un conseil utile en période de révision ou de concours.
Nous avons plusieurs mémoires
Vrai. Il y a une mémoire à court terme (qui n’enregistre les événements ayant eu lieu quelques minutes à quelques heures auparavant), et la mémoire à long terme, qui comprend toutes nos connaissances, les différents moments de notre vie, classés et mis en contexte. Hormis ces deux principaux types de mémoires, on retrouve la mémoire épisodique (liée aux événements qui se produisent), la mémoire sémantique (qui regroupe nos connaissances) et la mémoire procédurale : savoir nager, par exemple.
A lire aussi : La grossesse réduirait la matière grise des femmes